Le chef du gouvernement provisoire Hamadi Jebali a indiqué,
dimanche, à Riadh, que la Tunisie a besoin durant les deux prochaines
années de 2 milliards de dinars par an pour relancer le processus de
développement.
Lors d'une conférence de presse tenue au siège du conseil des
chambres saoudien, M. Jebali a indiqué que "les frères saoudiens peuvent
contribuer à travers des dons, des dépôts et des prêts préférentiels à
l'effort de développement en Tunisie".
Le chef du gouvernement, accompagné d'hommes d'affaires tunisiens, a
rencontré des hommes d'affaires saoudiens, dont particulièrement le
président du conseil des chambres saoudien Abdallah Ben Said Al-Mobti et
le président du conseil d'affaires tuniso-saoudien.
Les deux parties ont examiné les moyens susceptibles de dynamiser
l'investissement en Tunisie et de relancer le processus de coopération
bilatérale.
Ils ont convenu d'examiner davantage ces questions lors de la visite en mars prochain d'une délégation saoudienne à Tunis.
Les hommes d'affaires tunisiens et saoudiens ont échangé les points
de vue concernant les amendements qui devraient être introduits à la
législation en matière d'investissement en Tunisie afin de lui conférer
l'efficience requise et surmonter les obstacles qui se dressent devant
les investisseurs saoudiens.
M. Jebali a assuré que le gouvernement procèdera à une révision des
lois qui entravent le processus de développement économique en Tunisie.
Il a aussi annoncé la réalisation de réformes structurelles profondes
dans plusieurs domaines, notamment dans le domaine bancaire.
Il a appelé dans ce contexte les hommes d'affaires saoudiens à
visiter la Tunisie pour s'informer des opportunités et de la situation
dans le pays.