a déclaré à la TAP, lors de la cérémonie d’installation dans
ses nouvelles fonctions, tenue, lundi, au siège du ministère, que «
».
D’après le ministre, la situation financière du pays «n’est pas aussi
mauvaise que le pensent certains». Il a appelé toutefois, à «faire
preuve de prudence étant donné le caractère critique de la période
actuelle».
«Plus que les pressions économiques, la Tunisie doit affronter des
problèmes sécuritaires et sociaux, résultant de grèves et de sit-in qui
ont grandement influé sur l’activité économique, notamment dans le
secteur des phosphates et dérivés, lequel est dans une situation
difficile.
En effet, les mouvements de protestation ont entravé la
croissance du secteur, notamment du point de vue de la rentabilité
économique, dans un contexte caractérisé par l’envolée des cours
mondiaux des phosphates», a-t-il précisé.
M.Dimassi, a évoqué devant les directeurs généraux et les cadres du
ministère des Finances et le nouveau secrétaire d’Etat, Slim Besbes,
«les circonstances exceptionnelles par lesquelles passe la Tunisie, qui
nécessitent la conjugaison des efforts de tous les partenaires
économiques et sociaux, pour dépasser cette étape ».
De son côté, le ministre des Finances sortant, Jelloul Ayed, a
rappelé les réformes engagées au cours des mois précédents, à l’instar
de la réforme du système du micro-crédit, la restructuration des
sociétés d’investissement et le lancement d’un partenariat public-privé,
tout en recommandant la poursuite de la réorganisation des secteurs
financier et bancaire.