Les investissements enregistrés dans les projets d’aquaculture ont connu un accroissement de l’ordre de
133%, correspondant à une valeur de 58,647 MDT, au mois de novembre de l’année en cours.
En plus de trois nouveaux projets, 12 projets agréés jusqu’au mois de septembre de l’année en cours ont élu domicile dans les gouvernorats de Bizerte, Sousse, Monastir et Mahdia.
La consommation des produits de la pêche et notamment du poisson ne cesse de connaître une augmentation sensible au fil des années dans toutes les régions de la Tunisie.
Ce produit est également très demandé par le marché extérieur compte tenu de ses vertus thérapeutiques. De grandes opportunités sont donc offertes aussi bien au niveau du marché local qu’à celui du marché international pour écouler de grandes quantités de poissons.
Certaines conditions d’hygiène et de conservation doivent, cependant, être respectées pour préserver la qualité du produit, même si les conditions climatiques sont défavorables.
Toutefois, les opportunités ne sont malheureusement pas exploitées de la meilleure manière qui soit, dans la mesure où les quantités produites ne sont pas en mesure de satisfaire les besoins des consommateurs.
Les quantités de poisson, toutes espèces confondues, sont particulièrement insuffisantes quand les conditions climatiques sont défavorables, ne permettant pas de pêcher en haute mer.
Et quand ces quantités sont réduites, les prix connaissent une flambée dans les marchés, ce qui ne permet pas aux consommateurs à revenus limités de s’approvisionner en produits de la pêche.
Le repos biologique – qui est nécessaire pour la régénération des plantes aquatiques et l’éclosion des ovules – participe aussi, quand il est appliqué dans certaines zones, à la réduction de la production.
Organisation dans le cadre de la transparence
L’Etat avait mobilisé de grands moyens pour faire respecter la réglementation dans certaines zones surexploitées comme celle de Gabès ainsi qu’un fonds pour indemniser les pêcheurs en cette période de repos biologique.
La demande provient aussi tout au long de l’année des consommateurs résidant dans les régions de l’intérieur du pays qui se trouvent assez loin du littoral.
Une partie de la production est acheminés vers certaines régions (de petites quantités) dans des camionnettes frigorifiques pour satisfaire les besoins des consommateurs.
Le réseau de distribution du poisson frais à l’intérieur du pays mérite, néanmoins, une meilleure organisation dans le cadre de la transparence.
Pour augmenter les quantités de poissons, le secteur de l’aquaculture est considéré comme nécessaire.
C’est un créneau porteur qui permet aux promoteurs d’amortir leurs investissements dans des délais raisonnables. D’ailleurs, nombre de promoteurs ont conclu, après des études élaborées dans le cadre de la préparation de leurs projets, que le secteur de l’aquaculture présente encore des potentialités intéressantes.
L’Agence de promotion des investissements agricoles (Apia) révèle que les investissements enregistrés dans les projets d’aquaculture ont connu un accroissement de l’ordre de 133%, correspondant à une valeur de 58,647 MDT, au mois de novembre de l’année en cours.
Cette augmentation des investissements a été possible à la faveur de l’implantation prévue de trois grands projets aquacoles dans les gouvernorats de Monastir et Nabeul.
A noter que 12 projets agréés jusqu’au mois de septembre de l’année en cours ont élu domicile dans les gouvernorats de Bizerte, Sousse, Monastir et Mahdia.
On constate toujours que ce genre de projets est implanté près du littoral.
Par ailleurs, les investissements dans le secteur de la pêche ont affiché une croissance de 43%, soit une valeur de 14,236 MDT.
Ce résultat positif est dû à l’approbation de projets de mise à niveau des unités de pêche dans les gouvernorats de Nabeul, Monastir et Sfax.
Désormais, ces unités doivent répondre aux exigences de la pêche en haute mer et être bien équipées pour que les pêcheurs puissent effectuer leur travail dans les meilleures conditions de sécurité.
La rentabilité serait ainsi améliorée.
D’une façon générale, les investissements agricoles agréés ont atteint dans leur ensemble 68 millions de dinars au cours du mois de novembre 2011, ce qui porte la valeur des investissements agréés depuis le début de l’année à 388 MDT.
Les activités agricoles comme l’arboriculture, l’élevage et le maraîchage ont accusé, pour leur part, une chute de 10% au cours du mois d’octobre de l’année en cours.